XXXI CONGRESS – AIX-en-PROVENCE, France – XXXI CONGRÈS
Thursday 20th – Friday 21st September 2001
jeudi 20 – vendredi 21 septembre 2001

DEVELOPPEMENT D’UN RESEAU DE TELE-ENSEIGNEMENT REGIONAL
Enquête sur les besoins en terme de Formation médicale initiale et continue. Réflexions de la Faculté de Médecine de Nice.
C. RICHELME, P. STACCINI, J.B. SAUTRON, J. ALET, C. HAAG, M. CHATEL, P. RAMPAL

Département STIC – Faculté de Médecine de Nice 28 Avenue de Vallombrose – 06107 Nice Cedex 2 Tél. : (33) 4 93 37 76 30 ; Fax : (33) 4 93 37 76 03 contact

La Faculté de médecine de Nice couvre en terme d’enseignement une région comprenant le département des Alpes Maritimes ainsi qu’une partie de celui du Var et de celui des Alpes de Haute Provence. Cette région caractérisée par une bande côtière très peuplée avec une circulation difficile, et un arrière pays difficile d’accès et faiblement peuplé, a des besoins très divers en terme de formation médicale. A coté de l’enseignement traditionnel, elle utilise depuis quelques années les NTIC comme moyen de formation médicale continue. A cet effet, un centre de visioconférences, équipé d’un matériel aux normes H320 utilisable tant sur réseau numéris que sur ATM est utilisé régulièrement au profit des médecins de l’arrière pays. Parallèlement à cette utilisation, des enquêtes ont été réalisées auprès des médecins des hôpitaux généraux, des médecins généralistes maîtres de stage et des étudiants pour connaître leurs souhaits en terme d’enseignement en réseau
Il ressort que les besoins des médecins sont différents selon leur mode d’exercice, cabinet libéral, hôpital rural ou centre hospitalier général, et que les étudiants, surtout les plus jeunes, ont une forte demande pour utiliser ces nouvelles technologies comme outil d’enseignement complémentaire. Des difficultés persistent néanmoins, liées aux coûts des locaux, de l’installation et de la maintenance du matériel, et aussi du personnel technique nécessaire. L’équipement doit être dédié pour ce qui concerne les établissements importants et différent du matériel de télé transmission radiologique d’urgences. La nécessité de respecter les horaires en particulier en cas de transmission multipoints, est également fréquemment ressentie comme une difficulté supplémentaire. Enfin, les adaptations pédagogiques ne doivent pas être sous estimées, surtout pour les enseignants.
Les résultats que nous avons sont trop préliminaires pour tirer des conclusions définitives sur une installation et un fonctionnement type. On retiendra que l’utilisation des NTIC satisfait globalement, aussi bien les étudiants que les enseignants qui sont souvent repartis beaucoup plus enthousiastes qu’ils n’étaient arrivés de la séance.
En conclusion, l’essor de l’enseignement et la formation à distance est une réalité comme le prouve l’intérêt que portent les instances gouvernementales dans le financement de consortiums universitaires de production. Malgré les grandes disparités actuelles, l’abolition des distances qui donne déjà à l’étudiant la possibilité de choisir des enseignements hors de sa faculté, et la « nationalisation » des examens fin de second cycle, conduiront rapidement les facultés de médecine à intensifier la réflexion institutionnelle et la coopération inter universitaire, et à adapter certaines méthodes pédagogiques traditionnelles de plus en plus « boudées » par les étudiants.
DEVELOPMENT OF REGIONAL TEACHING NETWORK USING THE NEW TECHNOLOGIES OF INFORMATION AND COMMUNICATION (NTIC).
Study on needs of initial and continuous médical training and considerations of STIC department of Nice Medical School.
C. RICHELME, P. STACCINI, J.B. SAUTRON, J. ALET, C. HAAG, M. CHATEL, P. RAMPAL

Département STIC – Faculté de Médecine de Nice 28 Avenue de Vallombrose – 06107 Nice Cedex 2 Tél. : (33) 4 93 37 76 30 ; Fax : (33) 4 93 37 76 03 contact

The teaching of Nice Medical School concems an area including the department of Alpes-Maritimes and a part of departments of Var and Alpes de Haute Provence. This area, characterised by highly populated seaside with heavy traffic and a lowly populated backcountry with difficult access, has very various needs conceming médical teaching and training.
Besides traditional teaching, it bas been using for a few years the NTIC as a means of continuous médical training. On this purpose a visioconference centre, dotted of H320 norm conform equipment usable as well on numeris network as on ATM, is regularly used for the medical training of the general practitioners of the backcountry. Concomittally, studies have been realised to find out wishes of physician of général hospital, general practitioners training directors and students conceming their wisches network teaching.

It comes out that the needs of medical doctors are varying with their mode of practice, either libéral, rural hospital or général hospital, and that the students, especially the youngest, claim for use of these new technologies as a complementary teaching means. Nevertheless, difficulties remain due to costs of offices, furniture setting up and maintenance, and technical staff. For the main hospitals, the equipment has to be spécific and différent from the one of emergency radiological teletransmission. The need of respecting timetable, especially in multipoint transmissions, is also often felt as a further difficulty. At last, pedagogical adaptation, especially for teachers, should not be underestimated.

Our results are too preliminary to give final conclusions about a standard setting up and functioning. Nevertheless, we observed that medical teaching with NTIC is complementary of classical teaching and globally satisfies as well students as teachers who often left the visioconference studio much more enthusiastic than when they came in.

As a conclusion, the spread of teaching and training using new technologies as means is a reality as it is proved the interest accorded by the french government in financing university projects. In spite of actual strong disparities, abolition of distances that already gives the students the possibility to choose classes out of their faculty, and homogenising of final tests will soon lead the medical universities to intensify the institutional reflections and cooperations and to adapt their traditional pedagogical methods more and more rejected by students.