XXIX CONGRÈS DE L’ASSOCIATION POUR L’ENSEIGNEMENT DE LA PÉDIATRIE EN EUROPE (A.E.P.E.)
9 – 11 Septembre, 1999
VALENCIA. ESPAÑA
SOINS DE L’ENFANT ET ENSEIGNEMENT DE LA PÉDIATRIE EN EUROPE.LE MODÈLE  DU ROYAUME-UNI
Graham Clayden. Royaume Uni.
Au  Royaume-Uni, la pédiatrie et les soins de l’enfant sont facilités aux  patients par des Omnipracticiens (GPs) dans le niveau sanitaire  primaire. Les soins d’urgence sont procurés par eux ainsi que par les  départements d’Accidents et Urgences des hôpitaux. Surveillance  préventive et sanitaire avec plus d’aspects spécialisés est réalisée  aussi par des GPs, et la politique de planification est dessinée par des  Pédiatres Communautaires. La pédiatrie secondaire est assurée par des  spécialistes et leurs équipes, lesquels travaillent dans hôpitaux  généraux de districte placés aux centres de population. La pédiatrie  tertiaire spécialisée est menée surtout par des pédiatres travaillant  dans hôpitaux régionaux, dont la plus part sont aussi hôpitaux  universitaires de formation. Ces dernières années, la division entre  pédiatrie communautaire et pédiatrie hospitalière secondaire s’est  estompée. Beaucoup de pédiatres travaillent dans tous les deux, hôpitaux  et cliniques communautaires.
Un service sanitaire basé sur le rôle  clé de l’Omnipracticien a besoin d’un programme d’éducation médicale  universitaire qui donne des enseignements fondamentaux dans un niveau  qui soit d’accord avec les nécessités des omnipracticiens. Au  Royaume-Uni, ces enseignements de base sont complétés avec Modules  d’Études Spéciaux (SSMs) obligatoires, qui permettent aux étudiants  d’approfondir les matières qu’ils ont choisi. La pluspart des SSMs sont  une opportunité pour les étudiants de se mettre en rapport avec des  champs de médecine plus spécialisés. L’espoir des professeurs de  pédiatrie est d’assurer que le curriculum de base contient connaissances  et capacités essentielles pour garantir les de l’enfant au niveau  primaire, ainsi que d’inciter à l’intérêt à la Pédiatrie comme carrière.
La  formation en pédiatrie de troisième cycle réflète la structure du  service sanitaire. Tandis que les études universitaires se trouvent sous  le contrôle d’écoles médicales universitaires individuelles, dirigées  par le Conseil Médical Général (un groupe élu de médecins et juristes  qui contrôlent le Régistre de médecins practiciens au Royaume-Uni), la  formation de troisième cycle est contrôlée par les Collèges Royaux, en  collaboration aux doyens de troisième cycle.
Pendant les deux  périodes, universitaire et de troisième cycle, aussi important que  l’acquirement de connaissances est la formation en habilités cliniques,  résolution de problèmes, capacités de communication et travail en  équipe. Grâce à la facilité d’accès aux bases de données sur la  connaissance médicale, lignes directrices et protocoles de traitement,  les capacités sont souvent la base de l’évaluation, par contrast avec  les anciens questionnaires basés sur les connaissances.
Le Collège  Royale de Pédiatrie et Santé de l’Enfant organise examens d’accès à la  formation pour officiers de l’état civil spécialisés (MRCPCH), aussi que  le Diplôme en Santé de l’Enfant pour omnipracticiens et pour d’autres  specialistes dont l’enfant malade fait la plus grande partie dans son  travail (psychiatres infantils, chirurgiens en pédiatrie, anesthésistes,  etc.). Ces examens se trouvent sous rénovation continue pour garantir  le balance correct entre le contrôle des connaissances et des capacités.
Les  innovations ont un impact sur le style des services médicaux. Le  Service National Direct de Santé est un téléphone experimentel d’accès  rapide aux conseils sur la santé. Il est dirigé par d’infirmières très  spécialisées, en suivant lignes d’action et protocoles soigneusement  dessinés. C’est un essai d’améliorer l’accès de tous les citoyens, mais  cela va faire changer inévitablement le rôle clé de l’omnipracticien. La  Pédiatrie spécialisée dépend aussi, de plus en plus, du rôle de  l’infirmière spécialiste. L’éducation médicale a été lente à s’attaquer à  l’opportunité de faire des plans de formation communs pour médecins et  infirmières. La grande différence entre salaires leur fera toujours  difficile de travailler ensemble comme des partenaires presque pareils.  Cependant, le future des modèles de travail pour médecins et infimières  va devenir plus proche inévitablement  peut-être est arrivé le temps  pour l’entrée commune à l’école médicale et le choix postérieur entre la  carrière de médecin ou d’infirmière.
